Directrice Communication et RSE de Swiss Life France

Quelles ont été les avancées majeures de la communication santé les 30 dernières années ?

Ces dernières années ont été marquées par une vulgarisation et une plus grande accessibilité de l’information autour de la santé. On ne peut évidemment que s’en réjouir dans la mesure où une information, autrefois limitée à un cercle restreint d’initiés, devient, grâce aux technologies numériques, accessibles au plus grand nombre et permet à chacun d’être véritablement acteur de sa santé. Mais, dans ce contexte, se pose aussi la question cruciale de la qualité de l’information et de ses sources. Une autre avancée majeure me paraît être celle liée à la prévention avec un développement des messages dont l’impact positif n’est plus à démontrer.

Quels devraient être les axes à privilégier en communication santé les 30 prochaines années ?

Une communication efficace est une communication personnalisée. Il s’agit à mon sens d’un axe à privilégier dans la limite bien sûr de la confidentialité des données à caractère personnel. C’est là que la notion de confiance et de crédibilité des différents acteurs de la communication santé devient clé ; je suis convaincue que les assureurs ont dans ce contexte un rôle à jouer ; nombre d’entre eux ont été précurseurs dans le domaine de la prévention ;  il leur reste certes encore des marges de progression en matière de transparence et pédagogie, mais ils ont toute légitimité pour devenir des acteurs de référence de l’information santé après de leurs assurés, qu’ils s’agissent de particuliers ou d’entreprises.

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