Etape transitoire mais structurante dans la vie des femmes, la ménopause a longtemps été absente de la formation des médecins généralistes. L’époque évolue, le nombre de femmes de plus de cinquante ans augmente, l’accompagnement au féminin est-il en train de rattraper le temps perdu ?
Une situation inédite
Le saviez vous : Nous avons atteint depuis l’histoire de l’humanité, un taux record d’individus de plus de 60 ans dans notre monde occidental. En 2023, la France compte 26 % de personnes de plus de 60 ans, un habitant sur quatre. Ce chiffre devrait atteindre près d’un sur trois d’ici 2040, un peu plus de la moitié de cette population est féminin. Se préoccupe-t-on pour autant du bien-être de cette population de femmes âgées et donc ménopausées ? A-t-on, en vue de ce tsunami démographique, mis en place un plan national, comme pour l’endométriose, de prise en charge de cette révolution hormonale, physique, psychique que vit chaque femme passé la cinquantaine et qui en subit les conséquences pendant de nombreuses longues années ? A-t-on envisagé un plan de formation massif des médecins généralistes visant à pallier la pénurie, voire la disparition, de la gynécologie médicale, les obstétriciens étant plus orientés à accompagner la fertilité et la maternité plus que la gestion de la sénescence ? Phénomène encore plus inquiétant, l’hormonothérapie, réponse thérapeutique et de confort proposé aux femmes pâtit de la défiance des patientes portée notamment par une étude américaine :
« Women Health Initiative » en 2002 affirmait que 100 % des femmes sous traitements hormonaux développaient des thromboses, 41 % des attaques cérébrales et 29 % des attaques cardiaques de plus que la moyenne, sans parler du cancer du sein. Une enquête remise en question depuis, mais qui a laissé des traces, en 23 ans les femmes sous traitement hormonal sont passées de 50 % à 6 % comme le révèle l’étude “Traitement hormonal de la ménopause : le rôle du progestatif mis en évidence pour la première fois” menée par l’INSERM (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale). Depuis la parole publique est en train de s’assainir, le discours scientifique de se clarifier. Un certain nombre de start-ups ont vu le jour pour répondre à cette absence de prise en charge. Parmi elles, Omena une application qui permet d’avoir un suivi personnalisé de sa ménopause avec des conseils hygiénodiététiques, la possibilité de poser des questions à des scientifiques et de l’information de qualité écrite par une équipe de praticiens. Alors qu’en est-il de l’avis des soignants ? Notre article a l’ambition de leur donner la parole pour clarifier la situation et tordre le cou à quelques mythes.
Par Emmanuelle Pierga
» La ménopause est une formidable opportunité pour les femmes de prendre en charge leur santé et leur bien-être, de se reprioriser après s’être occupé de leur famille. »
Amélioration de la Formation sur la Ménopause : Regards Croisés La ménopause, longtemps reléguée aux confins du silence médical, s’invite désormais dans les débats et les pratiques des professionnels de santé. Pour mieux comprendre les enjeux de la formation initiale et continue sur ce sujet, nous avons interrogé deux gynécologues obstétriciens et figures influentes dans le domaine de la santé féminine : le Dr Olivier Marpeau et le Dr Odile Bagot, ainsi que le Dr Julie Sarfati, endocrinologue. Formation Initiale : Un sujet peu évoqué Interrogés sur leur formation initiale à la ménopause, les médecins ont partagé des expériences divergentes. Le Dr Bagot, diplômée en 1988, souligne que la ménopause était à l’époque pratiquement absente des cursus. En revanche, le Dr Marpeau évoque une formation académique, mais avec des options limitées, le Dr Sarfati confirme cette évolution. Cette diversité de parcours souligne l’importance d’une réévaluation des contenus éducatifs dans le domaine gynécologique, afin de mieux être en mesure d’accompagner les patientes. « La ménopause est une formidable opportunité pour les femmes de prendre en charge leur santé et leur bien-être, de se reprioriser après s’être occupé de leur famille » souligne le Dr Bagot, cela n’est pas un tabou et ne doit pas être considéré comme tel.
Formation Continue : Une Carte à Jouer Lorsqu’il s’agit du parcours pluridisciplinaire lié à l’accompagnement de la ménopause, la nécessité d’une formation spécifique est évidente. Cependant, les médecins n’ont pas
eu de formation à ce sujet. Interrogés sur leurs sources d’information et de formation continue, les médecins soulignent la nécessité d’une approche plus ciblée. Le Dr Bagot privilégie la lecture des publications spécialisées, les chaînes de congrès et la recherche sur PubMed. Le Dr Marpeau, cependant, pointe du doigt le caractère peu structuré de la formation continue, particulièrement sur les thématiques liées à la ménopause, et précise que ces formations sont « à la carte », sans aucune obligation, ce qui rend les niveaux de connaissance très hétérogènes. Il ne faut pas oublié que de nos jours, une femme passe autant de temps ménopausée que non ménopausée. Le Dr Sarfati se concentre sur les congrès mais souligne le peu de programmes incluant des conférences en lien avec la ménopause.
Évolution des Sujets : Des Avancées Notables
Les dernières années ont vu émerger des évolutions. Le Dr Bagot constate plus d’études sur le THM (traitement hormonal de la ménopause) et une attention croissante des pharmaciens et généralistes. Cependant, le Dr Marpeau souligne la disparition progressive de la gynécologie médicale en ville, mettant en exergue un déséquilibre dans les besoins non chirurgicaux, mais cela pourrait être inversé dans les années à venir grâce à l’instauration d’une filière « gynécologie médicale » proposée aux ECN*.
Changements Souhaités : Plus de Psychologie et de Transparence Lorsqu’on aborde les changements souhaités dans la formation, le Dr Bagot insiste sur l’intégration de la dimension psychologique. La ménopause, selon elle, doit être perçue comme une opportunité pour les femmes, nécessitant une approche plus holistique. Pour le Dr Marpeau, la transparence est primordiale; les sources d’information doivent être systématiquement citées pour permettre la vérification et la validation des données. Le Dr Sarfati souligne de son côté l’importance d’un accompagnement global et de ne pas se fixer uniquement sur les indications du traitement hormonal.
Défis Actuels : Désinformation et Défiance envers les Hormones
En concluant, le Dr Marpeau souligne les défis actuels, notamment la défiance envers les hormones. Il met en lumière le manque de compréhension des patients sur les scandales passés, soulignant ainsi le besoin d’une meilleure éducation sur le fonctionnement global du corps. Cet échange met en exergue la nécessité d’une évolution dans la formation sur la ménopause, tant sur le fond que sur la forme, pour répondre aux besoins actuels des professionnels de santé.
*ECN : Epreuves Classantes Nationales : conditionnent l’accès au 3ème cycle des études de médecine
Quand les startups s’emparent du sujet…
Un sujet tabou ou une incompréhension
La ménopause n’est pas une maladie
Des traitements existent
Essity Ventures, initiative du groupe international Essity, leader dans l’hygiène et la santé, a consacré une étude en 2023 à la ménopause. Sur 1000 femmes en France : Près d’une femme sur deux en France se dit insuffisamment informée sur la ménopause. 80% des femmes interrogées pensent avoir connu entre 1 et 6 symptômes liés à la ménopause sur la soixantaine existante. 54% des femmes se sentent gênées de parler de la ménopause, car elle est souvent associée à la vieillesse. 41% considèrent encore la ménopause comme un sujet tabou. Ces chiffres expriment clairement le manque de communication autour de la ménopause. La santé des femmes a traditionnellement été sous-financée, sous-représentée et sous[1]recherchée. Des mythes entourant les menstruations aux idées fausses sur les hormones, la santé des femmes a été reléguée au second plan tant dans l’espace d’investissement que dans le domaine de la recherche médicale, et en conséquence, de nombreuses femmes sont laissées à un risque plus élevé de problèmes de santé. Selon la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM), la ménopause est actuellement vécue par de nombreuses femmes comme un « abandon médical ». Cet abandon découle d’une méfiance croissante envers les traitements hormonaux de la ménopause (THM), suite à la publication de l’étude américaine Women Health Initiative (WHI) en 2002, malgré les études ultérieures révélant les biais de cette étude et attestant d’une balance bénéfice[1]risques favorable au THM dans certaines conditions. Face à cette situation, la FNCGM déplore le manque d’information et la réticence des professionnels de santé à prescrire ces traitements, laissant les femmes se sentir négligées. Pour remédier à cela, la fédération appelle à une meilleure sensibilisation et formation des médecins afin d’améliorer l’accompagnement des femmes à travers cette transition significative de leur vie.
La ménopause est une phase naturelle de la vie d’une femme, entraînant d’importantes modifications hormonales susceptibles d’affecter la qualité de vie. Marquée par l’arrêt des menstruations pendant plus d’un an, généralement entre 45 et 55 ans (avec un âge moyen de 51 ans en France), la ménopause signale la fin des années reproductives d’une femme. Cette période est caractérisée par une diminution des niveaux d’œstrogènes, en particulier l’estradiol, et à une augmentation de l’hormone gonadotrope FSH, conduisant à divers symptômes et à des conditions de santé potentiellement graves, telles que des fractures ostéoporotiques et des maladies cardiovasculaires. Bien qu’un traitement hormonal puisse prévenir certaines de ces complications, il est essentiel d’évaluer soigneusement les avantages par rapport aux risques avant de commencer le traitement. Des symptômes « encombrants » potentiellement graves à long terme 87 % des femmes éprouvent au moins un symptôme de la ménopause en plus de l’arrêt des menstruations, avec 20 à 25 % souffrant de problèmes graves affectant négativement leur vie quotidienne. Cependant, seulement 6 % des femmes suivent un traitement hormonal pour la ménopause. Les symptômes varient considérablement, des cycles menstruels irréguliers pendant la transition (péri ménopause) aux bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sautes d’humeur, des troubles dermatologiques (peau plus sèche et moins souple) et impacts cognitifs tels que le brouillard cérébral . La diminution des niveaux d’œstrogènes associée à la ménopause est corrélée à une augmentation des risques cardiovasculaires, à une perte de densité osseuse menant à l’ostéoporose, d’où un risque accru de certaines fractures. Les femmes connaissant une insuffisance ovarienne prématurée ou une ménopause précoce font face à des risques supplémentaires, y compris le déclin cognitif et les maladies neurodégénératives.
Le traitement hormonal de la ménopause (THM) a été un sujet de débat depuis le début des années 2000 en raison de préoccupations liées à son association avec des risques accrus de cancer et de maladies cardiovasculaires. Les évaluations récentes suggèrent un équilibre bénéfice-risque plus positif, en particulier lorsqu’il est prescrit dans les dix ans suivant le début de la ménopause et avant l’âge de 60 ans. Le THM peut gérer efficacement les symptômes de la ménopause, réduire le risque d’ostéoporose et potentiellement augmenter l’espérance de vie. Cependant, il est crucial de considérer les profils de santé individuels et les risques potentiels, tels que les conditions cardiovasculaires et le cancer, lors de la décision de la thérapie. La recherche continue et le développement de traitements hormonaux et non hormonaux plus sûrs sont vitaux pour fournir aux femmes des options efficaces et sûres pour gérer les symptômes de la ménopause et les risques de santé associés. Divers médicaments non hormonaux ont démontré leur efficacité dans le contrôle des symptômes vasomoteurs, bien qu’ils soient généralement moins efficaces que l’hormonothérapie. Parmi eux, on trouve les antagonistes du récepteur de la neurokinine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, la gabapentine, et l’oxybutynine. Deux médicaments, le fezolinetant et la paroxétine à faible dose, ont été spécifiquement approuvés par la FDA pour les bouffées de chaleur. Cependant, le fezolinetant peut causer des effets secondaires comme des douleurs abdominales et des troubles du sommeil, nécessitant un suivi hépatique régulier. L’oxybutynine et la gabapentine se sont également révélées efficaces, tandis que d’autres options, comme la prégabaline et la clonidine, sont moins recommandées en raison de leur efficacité limitée ou de risques d’effets secondaires. Enfin, bien que divers compléments alimentaires aient été suggérés pour le traitement des symptômes de la ménopause, leur efficacité reste non prouvée, et leur utilisation n’est pas recommandée par les sociétés savantes.
En attente d’innovation
Le marché de la ménopause en est actuellement à un stade précoce, axé sur la sensibilisation et la rupture des tabous, révélant un marché jusqu’alors non couvert : les femmes âgées de 45 à 55 ans, qui disposent généralement d’un pouvoir d’achat plus élevé qu’à d’autres étapes de la vie. Elles souffrent de symptômes de ménopause désagréables tels que le déclin cognitif, les symptômes vasomoteurs (par exemple, bouffées de chaleur et transpiration) ou l’insomnie. Elles recherchent donc des solutions (par exemple : options de traitement médical et thérapies de bien-être – nutrition, fitness, santé mentale) pour rester actives et en bonne santé sous tous les aspects.
4.Les soins virtuels : L’objectif principal de ces startups est de connecter les utilisateurs avec des spécialistes qui les aident tout au long du parcours patient. Une liste croissante de startups propose des soins virtuels et hybrides pour les symptômes de la ménopause, on peut citer Elektra Health, Stella, Gennev et Bia Care. Evernow, une entreprise de télésanté axée sur les services pour la périménopause et la ménopause, a obtenu 28,5 millions de dollars lors d’une première levée de fonds avec le soutien d’investisseurs providentiels notables tels que les actrices Gwyneth Paltrow, Drew Barrymore et Cameron Diaz.
La ménopause commence à peine à bénéficier d’une attention significative de la part des entrepreneurs et des investisseurs en technologie de la santé pour et au service de la femme (FemTech), surtout au niveau européen. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’innovations dans ce domaine en France, mais plutôt que les informations spécifiques à ce sujet peuvent être dispersées ou pas encore largement reconnues ou couvertes par les sources accessibles en ligne. Le marché de la ménopause représente une opportunité significative. Plus de 1,1 milliard de femmes dans le monde devraient être en post-ménopause d’ici 2025. En France, 4 millions de femmes traversent la périménopause et la ménopause concernerait plus de 14 millions de femmes en France selon les données 2023 de l’Insee. Le marché global de la ménopause était évalué à 15,4 milliards de dollars en 2021 et devrait atteindre 24,4 milliards de dollars d’ici 2030. Cependant, malgré les progrès, les changements de mentalité prennent du temps à s’opérer, et une meilleure compréhension des problématiques liées à la ménopause reste essentielle. La “MenoTech” ou la Ménopause Tech Aujourd’hui, parmi les principales solutions proposées aux femmes vivant la périménopause et/ou la ménopause, on retrouve les soins médicaux traditionnels avec notamment les traitements hormonaux substitutifs, mais aussi des solutions d’adoption d’un style de vie axé sur le bien[1]être : éducation thérapeutique des patientes, appartenance à des communautés, hygiène de vie (nutrition, activité physique adaptée, sommeil, santé mentale) et compléments.
Parmi les technologies que l’on retrouve actuellement sur le marché mondial, on distingue principalement : 1. Les dispositifs : Ces solutions, qui incluent mais ne se limitent pas aux dispositifs portables, attirent l’attention de leur public cible. C’est le cas avec Embr Wave ou Astinno, qui développent des bracelets procurant un soulagement immédiat des bouffées de chaleur et améliorent ainsi le sommeil. Moona, en France, propose des oreillers rafraîchissants pour améliorer le sommeil de celles qui souffrent de sueurs nocturnes. Fizimed à Strasbourg, se concentre sur le renforcement du plancher pelvien, crucial pour les femmes ménopausées qui font face à l’incontinence. On peut citer aussi Athana, développée par Thaddée Caron, un petit appareil « pas plus gros qu’un smartphone », qui ressemble à une petite station de cryothérapie portable. 2. Les produits physiques : Le plus grand marché en termes d’évaluation et de proposition de valeur semble être les produits physiques qui offrent différentes solutions pour les besoins des consommateurs. Par exemple, Mina Health, un kit d’analyse hormonale de la ménopause à domicile qui fournit des informations en temps réel sur le statut, la durée et le cycle dans lequel l’utilisateur se trouve. 3. Assistance et thérapie numériques : Ces types de solutions se concentrent sur les traceurs numériques et les compagnons pour contrôler et réguler les différents symptômes à chaque phase de la ménopause. MBody propose un programme de bien-être pour les femmes pouvant être personnalisé à chaque utilisatrice. Il est conçu pour les aider à comprendre leur corps, leurs hormones et leur santé à chaque étape.
Ce que l’on distingue clairement dans la philosophie de ces startups se résume ainsi : « We believe in the great potential of women from midlife onwards. For us, Pro-Age means: growing older confidently and facing the changes in our bodies with a proactive and positive attitude.” Une attitude qui se popularise en France. Zoom sur Omena, Première appli mobile française entièrement dédiée à la ménopause Omena est la première application mobile française entièrement dédiée au bien-être des femmes en ménopause. Co-créée par Jane Douat, Mathilde Nême et Hahyeon Park, cette application vise à accompagner les femmes pendant cette période de transition. Une application complète destinée à monitorer les fluctuations d’humeur et les problèmes de santé liés à la ménopause. Grâce à l’expertise de spécialistes, ce trio d’entrepreneuses a élaboré une gamme d’articles, de conseils judicieux et d’exercices adaptés, personnalisés selon les besoins individuels. La version premium de l’application offre également l’opportunité de consulter et de dialoguer avec des médecins, gynécologues, psychologues, diététiciennes et psychologues. L’inspiration pour cette application est née de leur engagement pour la cause féministe, mais principalement d’un constat : « Dans le secteur de la FemTech, il existe une multitude de produits dédiés à la maternité ou à la fertilité… mais la ménopause était grandement négligée », explique Mathilde Nême à Maddyness, en ajoutant que leur objectif est de devenir l’application de référence sur la ménopause en France, conseillée par les médecins et de se déployer à l’international.
Un marché encore inexploité en France Dans leurs entretiens avec Maddyness, au fil de leurs différentes levées de fonds, les fondatrices d’Omena ont rencontré des investisseurs principalement masculins qui ne saisissaient pas toujours la valeur de leur projet. « Cela n’a rien d’étonnant, étant donné que 70% des femmes affectées par les symptômes de la ménopause n’en discutent même pas avec leur partenaire, tant le sujet est tabou », pointe Thaddée Caron, fondateur d’Athana. Néanmoins, l’équipe d’Omena a réussi à capter l’attention de soutiens compréhensifs, « notamment des femmes et des hommes sensibilisés aux questions féministes, qui étaient déjà conscients de ces enjeux ».
Les entreprises de la FemTech contribuent à augmenter la
représentation des femmes dans l’espace médical et sociétal en
abordant ce « gender health gap ». Avoir une typologie de soins de
santé dédiée et spécialement conçue pour les femmes – et par des
femmes – leur permettra de reprendre un plus grand contrôle sur
leur corps. De plus, il existe encore de nombreux tabous autour des
besoins de santé des femmes dans de nombreuses parties du monde.
En mettant la santé féminine au centre de l’attention de la société,
les entreprises de la FemTech peuvent aider à briser ces tabous .
Par Yasmine Achour
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MERCI !
aux contributeurs de cet article :
Journaliste santé & auteure de :
Vagin &Cie, On vous dit tout ! Ménopause, pas de panique !
Perturbateurs endocriniens, la guerre est déclarée !
Influenceur en santé @mon.gyneco sur
Instagram, 432K followers
Auteur de « mille questions à mon gynéco » Docteur Olivier Marpeau | Chirurgie gynécologique | Aix-en-Provence (docteurmarpeau.com)
Membre de la FENAREDIAM et exerçant en libéral à Paris, elle est particulièrement impliqué en santé des femmes et contribue à l’élaboration de formation en partenariat avec Fem Tech Connect
Et pour en savoir plus sur les auteurs :
Références Bibliographiques :
1.15 FemTech Startups to watch in 2023 – Zoya Misha – 16/02/2023 – https://www.betahaus.com/magazine/femtech-startups-to-watch
2. 20 Companies Innovating in the Menopause Space – Jessica Hobbis – 10/10/2022 – https://www.womenofwearables.com/blogwrite/20- companies-innovating-in-the-menopause-space
3. Etude Essity : Près d’une femme sur deux en France insuffisamment informée sur la ménopause – 05/06/2023 – https://www.essity.fr/le-groupe/initiatives-societales/parlons-de-la-menopause-etude-2023/
4. European FemTech trends and startups to watch in 2023 | With insights from Essity Ventures – Patricia Allen – 08/02/2023 – https://www.eu-startups.com/2023/02/european-femtech-trends-and-startups-to-watch-in-2023-with-insights-from-essity[1]ventures/
5. FemTech, l’innovation sans tabou – Texte V. Geneux, A-M. Brouet et E. Barraud – Source EPFL – Photo Elyn – 15/09/2022 – https://longread.epfl.ch/dossier/femtech-linnovation-sans-tabou/
6. La ménopause, dernier tabou de la FemTech ? – Perrine Signoret – 15/01/2024 – https://www.maddyness.com/2024/01/15/la[1]menopause-dernier-tabou-de-la-femtech/
7. Le traitement hormonal de substitution – VIDAL – 14/09/2023 – https://www.vidal.fr/maladies/sexualite[1]contraception/menopause/traitement-hormonal-substitution.html
8. Les femmes et la ménopause : « Je me suis rendu compte que ça pouvait chambouler une vie, mais que personne ne m’en parlait » – Maroussia Dubreuil -14/10/2023 – https://www.lemonde.fr/intimites/article/2023/10/14/les-femmes-et-la-menopause-je-me-suis[1]rendu-compte-que-ca-pouvait-chambouler-une-vie-mais-que-personne-ne-m-en[1]parlait_6194359_6190330.html#:~:text=On%20estime%2C%20d%27apr%C3%A8s%20les,certaines%20de%20pouvoir%20l%27identifier.
9. Ménopause: un « abandon médical », selon les gynécologues de la FNCGM – Marielle Ammouche – 07/02/2024 – https://www.egora.fr/actus-medicales/gynecologie-obstetrique/84136-menopause-un-abandon-medical-selon-les-gynecologues-de
10. Ménopause : un business naissant… mais toujours tabou – Alexandra Saviana – 15/02/2023 – https://www.lexpress.fr/societe/menopause-un-business-naissant-mais-toujours-tabou-UHKCYZHVMVBRBMV6LFP46CMC7A/
11. Menopause care is still a largely untapped market. Here’s why investors and startups should dive in – Heather Landi – 28/06/2023 : https://www.fiercehealthcare.com/health-tech/menopause-care-market-remains-largely-untapped-heres-why-investors-and[1]startups-should
12. Ménopause : Une meilleure sécurité d’utilisation des traitements hormonaux – INSERM – 18/09/2023 – https://www.inserm.fr/dossier/menopause/
13. Navigating the Menopause Tech Landscape: Investment Strategies and Market Dynamics – Rachel Curry – 12/02/2024 – https://medium.com/@racheldianecurry/navigating-the-menopause-tech-landscape-investment-strategies-and-market-dynamics[1]3defb42e7e20 13.
14.These are Europe’s top startups tackling menopause – Miriam Partington – 25/10/2021 – https://sifted.eu/articles/menopause-startups
15. Top 5 Female-Founded Startups Tackling Menopause – Kamya Pandey – 14/04/2023 – https://www.jumpstartmag.com/top-5-female[1]founded-startups-tackling-menopause/
16. Women Have Been Misled About Menopause – Susan Dominus – 01/02/2023 – https://www.nytimes.com/2023/02/01/magazine/menopause-hot-flashes-hormone-therapy.html
17. Traitement hormonal de la ménopause : le rôle du progestatif mis en évidence pour la première fois, INSERM, https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/13326/2007_02_21_CP_Menopause_TraitmtHorm.pdf?sequence=1&isAllowed=y