Romain HAMARD

Responsable Communication clients et Marketing digital au Crédit Agricole d’Ile-de-France

Pendant la pandémie quelle a été la place de la confiance dans la communication ?

« Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour » écrivait Pierre Reverdy. Ceci s’applique aussi à la confiance. Elle ne se décrète pas, elle se construit au fil du temps et des épreuves. La pandémie a été l’une de ces épreuves et les marques ont été au rendez-vous de cette confiance.

Aussi jamais les communicants ne se sont autant mobilisés et ont illustré l’utilité de leur métier, de notre métier. Réorganisation des conditions de travail en interne, accompagnement des clients, mobilisation pour amplifier l’effort collectif… chaque action de communication a eu pour objectif de témoigner de la proximité de l’entreprise avec ses publics et de mettre en lumière des preuves concrètes de la raison d’être de l’entreprise.

Sans ce lien de confiance préalable, les communications de crise auraient été bien moins efficientes. Aussi je crois que la confiance entre les publics et les marques est ressortie grandie de cette pandémie.

Comment développer cette confiance pour les années à venir ?

Continuons à développer des communications sincères, qui illustrent la raison d’être – voire carrément la raison de faire – de nos entreprises. N’ayons pas peur de partager avec nos publics nos démarches de progrès, et non seulement les réalisations effectives. Doit-on se priver de communiquer en 2022 que telle ou telle entreprise sera zéro carbone en 2040 ? Bien sûr que non. Cet engagement est une attente des publics et illustre une forme de courage corporate : « oui, notre organisation est imparfaite aujourd’hui mais nous nous améliorons chaque jour ». Alors, à mon sens, le développement de la confiance passera par la transparence des plans de transformation de nos entreprises.

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