Rappelons les interventions des tables rondes et speed visions :
Table ronde animée par Eric de Branche, Directeur de la communication du Leem avec la participation d’Assaël Adary (Occurrence) Yvanie Caillé Directrice de l’Institut National des Données de Santé et Marco Fiorini, Secrétaire général de l’Alliance pour la recherche et l’innovation des industriels de la santé (ARRIS).
L’intelligence Artificielle progresse pour apporter à terme des solutions positives aux préoccupations de santé des patients
Le Professeur Jean Sibilia, Président de la Conférence des Doyens des facultés de médecine, Doyen de l’UFR Strasbourg, a posé la question de la profusion des objets connectés, du développement de l’usage de l’intelligence artificielle dans la pratique des professionnels de santé, de l’émergence de la médecine algorithmique : comment les médecins dialoguent-ils avec ces nouveaux acteurs du numérique en santé ? Comment les intègrent-ils dans leurs pratiques professionnelles ? Peut-on mieux se former aux enjeux de la communication et de l’éthique dans ce nouvel écosystème ?
Le Docteur Serge Blisko Président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) et le Dr Damien Mascret, journaliste au Figaro, ont soulevé la question de la qualité de l’information et le risque de fausses nouvelles.
Stéphanie Fugain, Présidente de l’Association Laurette Fugain, en mémoire de sa fille morte d’une leucémie en 2002, a exprimé le choc violent de cette disparition qui lui a donné les moyens de s’élever contre cette injustice. Elle a donc créée l’association Laurette Fugain. Stéphanie porte sur le devant de la scène le combat des malades et le terrible manque d’information sur les dons de sang, de plaquettes, de moelle osseuse, sans jamais perdre de vue l’essentiel : les patients.
Thème traité par Abdou DJAÉ, ancien jeune de l’Envol, au cours d’une Speed Vision. C’est une tâche difficile de définir l’éthique car elle renvoie aux principes guidant le for intérieur dans ses choix de conduite. Pour le Juriste, elle renvoie à d’autres notions notamment à la dignité et la liberté. C’est un idéal de conduite à adopter un perfectionnisme perpétuel à atteindre. En matière de communication-santé, c’est faire en sorte que les mots ne deviennent pas des maux. Il convient alors de s’adapter au public visé, notamment si c’est un jeune public.
Ce thème a été présenté en avant-première des résultats de l’étude d’Opinion Way – avec le partenariat d’Elsan. Au cours d’un débat animé par le Dr Alain Trébucq, Président Directeur général des publications Global Média Santé, et avec la présentation de Nadia Auzanneau, directrice du département Marketing santé, Nutrition, Bien-être d’OpinionWay et de Pénélope Pontet de Fouquières, directrice de la communication d’Elsan ; Il a été rappelé que le Conseil d’Etat a récemment recommandé de lever l’interdiction générale de publicité qui pèse sur les infirmiers, médecins, kinésithérapeutes, sages-femmes et dentistes. Il serait donc désormais possible dans un proche avenir et pour ces professionnels de santé de communiquer directement auprès du Public.
L’objectif de cette mesure serait de répondre aux nouvelles exigences des patients, qui souhaitent être davantage informés afin d’être acteurs de leur santé. Elle permettrait la libre circulation, notamment sur les réseaux sociaux et sur internet, d’une information santé validée par les professionnels du secteur et l’accès pour les patients aux informations liées aux praticiens, en toute transparence.
Ce thème a été traité par une table ronde animée par le Dr Philippe Denormandie, Directeur des relations publiques et médicales de MNH GROUP, cette table ronde, organisée en partenariat avec NEHS, était composée des personnalités suivantes : Dr Gwenaël Rolland-Jacob, Membre de la HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ, Véronique Suissa, Docteur en psychologie et psychologue clinicienne et Camille Thérond-Charles, Présidente de l’AMFE :
De nombreuses études interrogent sur la pertinence du discours soignant et sa compréhension par le patient et confirment l’impact de celle-ci sur la qualité des soins. Ces travaux interrogent fortement notre pratique soignante dans sa dimension relationnelle. Le discours soignant est-il vraiment adapté au patient ? S’appuie-t-il suffisamment sur les particularités intimes du patient et donc est-il construit à partir de l’écoute du patient ? La peur des patients de poser des questions, de ne pas comprendre le langage soignant et parfois tout simplement l’angoisse de la réponse ne modifient-ils pas la bonne communication avec les soignants ? Les mots employés par les patients et les soignants ont-ils le même sens ? Des recommandations, des méthodes pour mieux adapter le langage soignant, s’assurer de la bonne compréhension du patient existent-elles ? L’oralité qui fonde la communication avec les patients ne doit-elle pas être rééquilibrée au profit de l’écrit ? Telles ont été les questions qui ont été abordées lors de cette table ronde avec l’éclairage croisé du patient, du médecin et du psychologue.
Les médecins n’ont jamais reçu autant d’informations médicales, par de nombreux canaux, en temps réel et proposées par un florilège d’acteurs issus de la presse professionnelle, des sociétés savantes, des laboratoires pharmaceutiques, mais aussi des médias grand public et des réseaux sociaux dont les patients se font désormais le relais.
Quelles sont les informations médicales que consultent les médecins et comment perçoivent-ils les différents émetteurs de ces contenus ? Quel est l’impact de ces contenus sur le changement des pratiques et à travers quels cheminements ? Enfin, y a-t-il de nouveaux « influenceurs » qui participent à la diffusion voire à l’amplification de l’information médicale ?
Cette table ronde a été animée par : Éric Phélippeau, Vice-Président du Festival de la Communication Santé – Président de By Agency Group – Serge Guérin, Sociologue et Président du Conseil Scientifique de la Fondation Korian – Aude Letty, Déléguée Générale – Fondation Korian pour le bien vieillir – Carole Renucci, Directrice de Notre Temps - Véronique Tapia, Aide-Médico-Psychologique chez Korian Villa St Do
Il n’y a pas de limite d’âge à l‘éthique. Les aînés sont d’abord des personnes qui demandent respect et attention à leur intégrité. Trop souvent la tentation est de les ignorer, de les mépriser ou de les infantiliser. Le dernier baromètre Ipsos pour la Fondation Korian pour le Bien-Vieillir, confirme que les seniors, y compris les plus de 80 ans, entendent rester autonomes, pouvoir gérer leur quotidien et rester en lien avec leurs proches. Cette exigence de maintien du libre-arbitre s’applique aussi à la vie en maison de retraite. Une table ronde pour sortir des idées reçues !