Remplacement : une plateforme pour les professionnels de santé : Pour Delphine Agullo Prediger, « Remplafrance est une plateforme B to B tournée vers les professionnels de santé qui met en relation les installés et les remplaçants dans le cadre de remplacements, de collaborations et de successions. L’idée est de donner de la visibilité à leur annonce au niveau national, auprès des étudiants de toutes les facultés, et pas uniquement de leur région. Nous essayons de centraliser toutes les annonces, celles des différents syndicats et des associations de médecins.»

Evaluer et labelliser les applications santé : David Sainati, fondateur de la start up Medappcare, et Gilles Braud, son associé, expliquent qu’« il existe plus de 260 000 applications santé dans le monde. La qualité des contenus et la protection des données personnelles sont parfois aléatoires. Medappcare évalue et apporte un label, une marque de reconnaissance afin que les patients puissent télécharger en toute confiance, des applications mobiles délivrant une information fiable et sûre. »

Une information scientifique rationnalisée : « L’information santé est très hétérogène avec des infos sérieuses reposant sur des bases scientifiques et des informations un peu scandaleuses. Ce n’est pas parce qu’une information est destinée au grand public qu’elle ne doit pas être scientifique et rationalisée », insiste Emmanuelle Pierga, Orange Healthcare. »

Beaucoup de bonnes nouvelles dans la santé : « Les professionnels de l’information, les journalistes et les médias devraient s’intéresser davantage aux bonnes nouvelles dans l’univers de santé car elles sont nombreuses. Elles peuvent provenir de l’industrie du médicament et de ses innovations, mais aussi de travaux réalisés dans les centres hospitaliers, de nouvelles techniques, de nouveaux outils, sans oublier toutes les start-ups françaises qui brillent ces dernières années, remarquées et plébiscitées à l’étranger avec cette ‘french touch’ bien connue. »

Libérer la parole du patient : Pour Emmanuelle Klein, LauMa Communication, « un patient n’est pas seulement quelqu’un qui va parfaitement comprendre sa maladie, adapter sa vie à sa maladie…, mais il peut aussi souffrir, être mécontent, abandonner son traitement. Un patient englobe tout cela et il faut travailler avec cet « ensemble » et non pas avec un patient modèle souhaité. Les associations oeuvrent dans ce sens, à une plus grande liberté de parole des patients. »

HôpitalWeb 2.0 : un blog pour écouter les patients : « Le blog Hopitalweb 2.0 met en lumière la façon dont les patients communiquent sur les réseaux sociaux lorsqu’ils sont sortis du cadre de l’hôpital ou du cabinet médical. J’ai développé un système pour référencer les hashtags parlant de l’hôpital, des patients, des médecins… Ce qui m’intéresse, c’est la captation des informations, mais aussi des émotions qui permet d’observer les changements dans l’univers de la santé et plus largement dans la société », explique Chanfi Maoulida, fondateur du blog HôpitalWeb 2.0.»

Avec le numérique, un accès à l’information pour tous : « Pour Danielle Villedieu, Interaction Healthcare, « les médias grand public – journaux, télé ou radio – s’ouvrent à une communication plus large et indépendante. Dans un monde souvent muselé sur la sémantique, l’ère du digital permet une plus grande liberté de parole. Les outils digitaux permettent à tous de s’exprimer et d’avoir accès à cette information diversifiée »

Médecins généralistes, apprendre et pratiquer la communication : « Former les futurs médecins et professionnels à la communication s’apprend mais doit se pratiquer. Les médecins doivent s’y intéresser au risque de perdre leur maîtrise de la communication au bénéfice des patients. L’objectif est que les patients s’autonomisent dans leur santé permettant ainsi de trouver des sources d’économies et des parts de marché pour développer davantage les médicaments et les procédures innovantes. »

Info santé : reconnecter professionnels de santé et patients : « Le patient acteur de sa santé est de plus en plus connecté, mais la relation humaine reste un facteur essentiel. La relation médecin-malade doit évoluer. La qualité de la communication et de l’information santé passe par la reconnection des patients qui prennent toujours davantage la parole et des professionnels de santé qui s’expriment relativement peu. Or, des professionnels de santé heureux font des patients heureux ! »

Les patients et la révolution numérique : Pour Benoît Thieulin, La Netscouade, « la révolution numérique est celle de l’« Empowerment » : elle donne du pouvoir, des capacités, une autonomie aux personnes. Cette révolution s’est opérée dans la santé. Le patient autrefois très subordonné à son médecin se renseigne aujourd’hui sur Internet avant d’aller consulter pour mieux comprendre sa pathologie, son traitement. Le rôle du médecin est en train de changer vers un rapport plus équilibré avec son patient, partie-prenante dans les différentes décisions. »

Real World Data, les nouveaux enjeux du médicament. Table-Ronde du Festival de la Communication Santé et de la FNIM à l’Université d’été de la e-santé. Table-Ronde du Festival de la Communication Santé et de la FNIM à l’Université d’été de la e-santé Anne Buisson, Directrice adjointe, Association de patients AFA ; Dominique Noël, Présidente, Festival de la Communication Santé ; Arslan Mazouni, Data scientist, Professeur à l’Université de Madrid, Expert en modélisation mathématiques et RBM (Risk Based Monitoring); Jean-Pierre Meunier, Médecin généraliste, créateur de la CRO Axonal ; Modération par Eric Phélippeau, Président, Fédération Nationale de l’Information Médicale (FNIM)

Présentation du Festival de la Communication Santé par Dominique Noël à l’Université de la E-Santé : La 27ème édition du FCS aura lieu les 25 et 26 novembre 2016 à Deauville. Ce Festival met en lumière les communications santé des institutions, associations, et entreprises destinées à l’ensemble des professions de santé, des patients, et du grand public.