Sans bien-être, pas de santé

C’est ainsi que l’on peut résumer la définition de l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

S’éloigner de cet état d’équilibre de bien-être, c’est perdre la santé. Jusqu’à la survenance d’une maladie, qui constitue un stade avancé de cette évolution.

Une fois la maladie installée, on envisage trop rarement ce retour à un équilibre de bien-être global. On se focalise plutôt sur une partie de la solution. On cherche à éradiquer les signes visibles et mesurables de la pathologie (cellules cancéreuses, foyer infectieux…), par l’administration de traitements (médicamenteux, chirurgicaux, de radiothérapie…).

Cette démarche est certes importante, notamment dans le cas de maladies graves difficilement curables par les seuls mécanismes de défense de l’être humain.

Mais elle est loin d’être suffisante pour recouvrer pleinement la santé, puisque cette dernière ne se réduit pas à la simple absence de maladie. Et ceci à tous les niveaux du bien-être considérés par l’OMS.

Bien-être physique

Car même sur le plan physique, la disparition des symptômes ne se traduit pas automatiquement par le retour à un état de bien-être.

De nombreuses séquelles peuvent subsister, plus ou moins durablement. Les traitements ne se contentent en effet pas de détruire les envahisseurs, ils détériorent également certaines parties du corps humain. Or ces effets secondaires ne peuvent pas toujours être neutralisés par d’autres traitements médicamenteux.

Bien-être mental

Les traitements n’apportent d’autre part pas toujours de solution au mal-être psychologique que peut vivre un patient en parcours de maladie, voire l’amplifient.

La maladie lui fait prendre conscience avec angoisse de ses limites, de sa mortalité.

La maladie met à mal son image et son estime. Il peut percevoir le simple fait d’être malade comme un aveu de faiblesse, vis-à-vis des autres et de soi-même. Les transformations que subit son corps lui font perdre son identité. Il souffre de nombreuses atteintes à son intégrité physique, lors des différents actes médicaux qui lui sont prodigués.

Bien-être social

Par cette perte d’image et de confiance, ainsi que par les atteintes physiques qu’il ne veut pas montrer ni imposer aux autres, la maladie l’isole et l’éloigne des relations sociales.

Le bien-être comme cap de toute action de lutte contre la maladie

La définition de la santé par l’OMS invite à revoir la finalité des pratiques de santé, particulièrement en situation de maladie. Aujourd’hui orientée sur la suppression de symptômes à travers la médecine allopathique, la boussole de la santé pourrait se doter d’un nouveau Nord magnétique, le bien-être.

Complexité accrue

Certes, le degré de complexité augmenterait. D’abord parce que le bien-être est un ressenti individuel, qui dépend de chaque expérience de vie. Les pratiques de santé devraient ainsi aller vers plus de personnalisation, pour s’adapter aux spécificités de chacun.

Ensuite, parce que l’on adresse différents registres du bien-être (physique, mental, social), dont certains semblent plus difficiles à appréhender. Quels indicateurs prendre en compte par exemple pour mesurer le bien-être social ?

Enfin, se poserait la question du financement. Pourrait-il être public, les coûts additionnels étant par ailleurs compensés par la réduction de dépenses (arrêts maladie, survenance de maladie…) ?

Approche systémique

Cette complexité imposerait une approche systémique, passant par l’intervention coordonnée d’un plus grand nombre de professionnels de la santé. Et peut-être par la création de nouveaux profils, avec des compétences de diagnostic et de coordination d’actions complémentaires en adéquation avec les besoins spécifiques de l’individu.

Ces nouveaux chefs d’orchestre sélectionneraient les pratiques pertinentes dans la liste des interventions complémentaires à la médecine allopathique. Il en existe aujourd’hui beaucoup, dont certaines restent à valider scientifiquement.

Ces pratiques ont souvent une action à plusieurs niveaux. L’accompagnement d’une diététicienne par exemple ne se résume pas à une aide sur le seul plan physique. En agissant sur l’image du corps, elle influence également le mental et la capacité sociale de la personne.

Le chemin vers la santé n’inclurait donc pas une mais plusieurs voies s’associant pour agir sur les différents niveaux du bien-être. Ce serait d’autant plus vrai en situation de maladie, qui traduit un problème de santé. Il s’agirait alors de trouver la combinaison de produits et techniques adaptée à chaque patient, qui pourrait ainsi mieux vivre son parcours de soins.

C’est dans cette vision de l’imbrication entre bien-être et santé que s’inscrit Rue du Colibri.

En améliorant le bien-être des patients, elle les aide à lutter efficacement contre la maladie et à retrouver la santé.

Rue du Colibri intervient en complément de la médecine allopathique, à travers des produits textiles adaptés qui impactent les trois registres du bien-être (physique, mental et social) dans les étapes de maladie. A découvrir sur le site https://rueducolibri.com/.

Lucie Gueyffier
Dirigeante associée