Gérard RAYMOND

Président de la Fédération française des diabétiques

 

Un parcours riche et un engagement fort
En 1985, Gérard RAYMOND (67 ans) a travaillé avec une équipe de professionnels de l’hôpital de Toulouse sur la pratique du sport chez les diabétiques, puis a créé une association en Midi-Pyrénées et s’est rapidement retrouvé au bureau national de la Fédération.
Sa carrière professionnelle l’a conduit à exercer la fonction de technico-commercial dans l’industrie du cuir. Depuis 1998 (date de son entrée à la Fédération), il décide de consacrer toute son énergie à l’amélioration de la qualité de vie des personnes diabétiques et à faire reconnaître leurs droits.
Président de l’Association française des diabétiques de 2006 à 2013, il contribue à l’évolution de l’Association en Fédération dont il devient le SG puis le Président en 2015. Il a beaucoup œuvré pour faire de l’association un véritable acteur de santé et traduire concrètement la conviction que des patients peuvent, s’ils sont formés, accompagner d’autres patients : c’est la naissance du concept de Patient Expert et de l’accompagnement « Elan solidaire ».
Gérard RAYMOND exerce plusieurs mandats de représentant des usagers dans des instances nationales (il est notamment co-président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS) et siège à ce titre au Conseil de la CNAMts) et oeuvre au quotidien pour faire entendre la voix des patients diabétiques dans les plus hautes sphères, comme à la Conférence nationale de santé et la Haute Autorité de Santé.
Avec l’appui du Conseil d’administration, il est le véritable porte-parole de la Fédération pour qu’elle participe activement à l’élaboration et à l’amélioration des lois et du système de santé : être acteur de « la démocratie en santé » afin que la citoyenneté des patients diabétiques puisse être reconnue et pleinement exprimée.

Un témoignage, une expérience
« Ma vie a basculé à 34 ans lorsque l’on m’a diagnostiqué mon diabète de type 1. Ma vie familiale et mon parcours professionnel s’en sont trouvés bouleversés. Comme tous, je n’ai pas choisi d’être diabétique ; c’est un véritable métier qui a eu un impact non seulement sur mon capital santé mais aussi mon projet de vie ».
Être malade chronique dans notre société ferme des portes et crée des difficultés sociales et économiques. Le professionnel de santé ne doit pas prendre en charge la maladie, mais le malade citoyen. Le numérique ainsi que les dispositifs connectés sont des éléments essentiels dans cette évolution des pratiques de l’ensemble des parties prenantes.
Je suis à la fois témoin et acteur des formidables avancées technologiques actuelles. Équipé d’une pompe à insuline implantée et d’un capteur de glucose en continu, je suis aujourd’hui un patient « connectable ».