Carrefour des acteurs de la santé, le Festival de la Communication Santé réunit les 27 et 28 novembre 2025 à Deauville plus de 600 participants sur le thème de « La communication au service de la santé publique
« Observer et transmettre le meilleur de la communication santé et médicale : c’est précisément notre signature. Dans un contexte de défiance et de surinformation, nous devons collectivement élever le niveau de nos communications, pour qu’elles touchent vraiment ceux qui en ont besoin », indique Dominique Noël, Présidente du Festival.
La prévention, un enjeu de santé publique
Alors que les enjeux de santé publique tiennent une place importante dans le débat public, une enquête Ipsos bva présentée en ouverture du 34ème Festival de la Communication Santé révèle que 36% des Français interrogés ne se sentent pas concernés par les messages de prévention qui leur sont adressés. Un chiffre qui grimpe à 45% dans les foyers à faibles revenus. De plus, lorsqu’ils cherchent de l’information santé : 77% jugent les messages flous ou contradictoires, 72% ne se sentent pas capables de faire le tri dans la masse d’informations disponibles et 25% ne savent plus à qui faire confiance.
82% des Français se disent aujourd’hui plus réceptifs aux messages de prévention
A la suite de campagnes de sensibilisation, 65% des Français ont changé ou envisagent de changer un comportement (activité physique, alimentation, arrêt du tabac) et 60% ont réalisé ou envisagent de réaliser des dépistages. Pour renforcer l’impact des campagnes, ils plébiscitent les messages portés par des médecins (50%), simples et visuellement clairs (39%) montrant ce qu’on perd à ne pas agir (32%) ; ainsi que des conseils concrets et applicables immédiatement (42%).
Les professionnels de santé sont ceux qui inspirent le plus confiance (92%)
Ils sont suivis par les autorités sanitaires et institutions de santé publique (74%), les mutuelles (71%) et les associations de patients (70%). Viennent ensuite les laboratoires pharmaceutiques (57%) qui restent des interlocuteurs légitimes pour informer les patients à travers des campagnes de prévention santé et les médias traditionnels (47%). Les réseaux sociaux (14%) ferment la marche.
« Ces résultats nous montrent qu’il existe des solutions concrètes pour créer des messages qui touchent vraiment en s’appuyant sur l’expérience patient. L’enquête nous rappelle aussi que la légitimité de l’émetteur est un prérequis pour être entendu », analyse Marie El Hayani, Directrice adjointe du Pôle Santé d’Ipsos bva.
L’article est consultable ici.
