Le prurigo nodulaire est une maladie inflammatoire chronique de la peau1 qui touche près de 680 000 patients dans le monde, dont plus de 5 000 en France2. Douloureuse et affichante, elle se caractérise par d’épaisses lésions nodulaires accompagnées de démangeaisons féroces avec un retentissement majeur sur la qualité de vie. Un quotidien chamboulé par des démangeaisons intenses et douloureuses.
Quel est le quotidien de ces patients ?
L’impact du prurigo nodulaire sur la qualité de vie des patients est l’un des plus importants, comparé aux autres maladies inflammatoires de la peau avec des démangeaisons chroniques. Sensation de picotements, brûlures, douleurs et démangeaisons féroces… ces symptômes peuvent impacter la santé mentale du patient, ses activités quotidiennes, son travail et ses interactions sociales…
71 % de ces patients parlent de démangeaisons persistantes3. Parmi les conséquences du prurigo nodulaire, les patients affirment avoir des troubles du sommeil ou encore des tendances à l’absentéisme au travail en raison de leur qualité de vie altérée3. Certains d’entre eux souffrent même de dépressions et peuvent souvent se sentir anxieux, en colère, honteux voire impuissants3.
Et si l’inflammation de type 2 y était aussi pour quelque chose ?
Avec l’avancée de la science, il semblerait que le prurigo nodulaire soit lié à un dérèglement des systèmes immunitaire et neurologique4,5. Bien que ses origines soient encore floues, l’inflammation de type 2 jouerait un rôle majeur dans cette maladie de la peau chronique5,6,7.
Cette signature inflammatoire de type 2 peut permettre parfois à des pathologies de coexister et se déclarent à tout âge. En raison de leur chronicité, elles peuvent se révéler plus tard dans la vie, d’autant plus si la prise en charge est retardée ou mal menée.
Une campagne qui révèle la vie quotidienne des patients
Dévoiler l’impact émotionnel que rapportent les patients atteints de cette maladie qu’ils qualifient de « féroce », tel est l’objectif de la campagne #MaPeauEstUnEnfer.
Elle expose la silhouette d’une personne qui nous raconte son histoire : Jean, Eva et Julie auraient dû être à l’affiche mais à cause de leur prurigo nodulaire, ils ont préféré rester seuls chez eux. On entend souvent dire qu’une image vaut mille mots, dans cette campagne, ce sont les mots qui font l’image.
Cosignée avec l’Association France Prurigo Nodulaire et créée avec l’agence FMad, elle permet de poursuivre cet objectif de sensibilisation de la maladie.
Parce qu’il est important que les patients et leurs proches se sentent soutenus, compris et trouvent des réponses à leurs interrogations, il est nécessaire de poursuivre les efforts de sensibilisation sur le prurigo nodulaire.
Nathalie Ducoudret, Directrice de la communication Médecine de Spécialités Sanofi France
- Zeidler C, et al. Chronic prurigo of nodular type: a review. Acta Derm Venereol. 2018; 98(2) :173-179.
- Misery L, Brenaut E, Torreton E et -al. Prevalence and management of chronic nodular prurigo (CNPG) in Brittany (France): estimation by matching two databases. J Eur Acad Dermatol Venereol 2021; 35: e602 ®4
- Pereira MP, et al. Chronic nodular prurigo: clinical profile and burden. A European cross_sectional study. [published online ahead of print, 2020 Feb 20]. J Eur Acad Dermatol Venereol. 2020.
- Mack M, et al. The itch–scratch cycle: A neuroimmune perspective. Trends Immunol. 2018 ;39(12):980-991.
- Oetjen LK, et al. Sensory neurons co-opt classical immune signaling pathways to mediate chronic itch. Cell.2017;171(1):217-228.
- Kowalski EH, et al. Treatment-resistant prurigo nodularis: challenges and solutions. Clin Cosmet Investig Dermatol. 2019; 12:163-172.
- Fukushi S, et al. nuclear localization of activated STAT6 and STAT3 in epidermis of prurigo nodularis. Br J Dermatol. 2011 ;165(5):990-996.