Pub Med, Chat GPT, Deepl et tout simplement internet : l’information scientifique n’a jamais été aussi facile d’accès. Un médecin a-t-il vraiment encore besoin de la presse professionnelle pour se tenir informé des dernières avancées médicales ? Qu’attend-t-il des sites d’information héritiers du vieux Concours médical ? Les enquêtes menées auprès de nos lecteurs et l’analyse de leurs comportements sur nos sites nous permettent de mieux comprendre ce qui aujourd’hui fonde le lien essentiel entre la presse professionnelle et les praticiens.
Pourquoi les professionnels de santé continuent-ils à lire la presse professionnelle?
Aurélie HAROCHE
Directrice déléguée et responsable éditorial JIM.fr
Aurélie HAROCHE a suivi des études de lettres modernes et consacré son DEA à la postérité du théâtre de Jean Anouilh et d’Armand Salacrou – ce qui n’était pas sans pertinent pour comprendre certains drames de la presse médicale. Elle a rejoint le JIM (Journal International de Médecine) en 2000, entreprise familiale fondée par un certain Gilles Haroche dont le premier numéro de l’édition papier était paru le… 9 novembre 1979. Rédactrice en chef de la rubrique Pro et Société, elle s’intéresse notamment aux enjeux de la transmission de l’information médicale et scientifique, en particulier à l’heure de la massification de l’information. Elle devient directrice déléguée de JIM en 2020 ; mission qu’elle continue à assurer depuis l’intégration de JIM dans le groupe de presse internationale WebMD/Medscape. Mariée et mère (comblée) de trois enfants, si elle avait plus de loisirs, Aurélie s’attèlerait à l’écriture (mais pas seulement d’articles sur la santé), à la lecture et au piano et approfondirait son rôle auprès de l’association Maison Perchée. En mars 2024, Aurélie connaît la consécration en devenant jury au Festival de Deauville (et ce n’est pas du cinéma).