Quelle conception a-t-on de nos jours, de la relation aux soignés et quelle place, absolument majeure, détient le soigné dans l’ensemble du processus décisionnel ?
En effet, la problématique de notre médecine, n’est probablement plus celle de la prouesse technique ou thérapeutique, ni celle du savoir mais plutôt celle de l’écart effectif entre les « attentes individuelles des malades » et la « démarche soignante ».
En définitive, la prouesse en tant que professionnel de santé, ne réside-t-elle pas dans le fait de trouver avec le malade, le « bon compromis », pour ce qu’il veut réellement, ce qu’il croit, ce qu’il refuse, etc.
