Gisèle CALVACHE

Responsable Communication Externe – Novo Nordisk

Pendant la pandémie quelle a été la place de la confiance dans la communication ?

La confiance ne se décrète pas, elle se gagne sur le long terme. Lors de la pandémie, de nombreux acteurs – publics et privés – ont dû communiquer en flux tendu. Ce qui était vrai un jour pouvait s’avérer faux le lendemain ! Les conditions de la confiance n’étaient absolument pas réunies, c’était même tout l’inverse : virus inconnu, pandémie aux conséquences dramatiques, visions diamétralement opposées de dirigeants de grands pays (auteurs de fake news pour certains), transparence « à géométrie variable », experts non aguerris à la vulgarisation scientifique se retrouvant sous pression médiatique et politique… Je ne sais pas si la confiance dans la communication a augmenté ou diminué ; mais cette situation inédite a révélé l’importance d’une communication juste et maîtrisée, tant nous en avons manqué durant cette période ! 

Comment développer cette confiance pour les années à venir ?

Beaucoup de choses très pertinentes ont déjà été écrites dans les autres « Paroles d’Experts ». La prise en compte de la diversité culturelle et territoriale est de mon point de vue un élément fondamental. Native de Guadeloupe, je pense que des vies auraient pu être épargnées si le déficit de confiance avait été anticipé. Pour lever les freins et les peurs, il faut comprendre les spécificités des territoires ultramarins, qui sont trop souvent les grands oubliés des politiques de santé et de prévention.

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