Directrice Communication – Amgen France

Pendant la pandémie quelle a été la place de la confiance dans la communication ?

La confiance a été mise à mal ! L’adage digital « ATAWADAC » (Any Time, AnyWhere, Any Device, Any Content) n’a pas aidé. L’explosion des fakes-news, la bulle médiatique autour de la crise sanitaire et cette tendance générale à parler de tout, tout le temps et parfois trop vite. Nous avons assisté à des rétropédalages, des contradictions entre les discours politiques, scientifiques, industriels, académiques… Et d’un autre côté, nous avons assisté à une certaine « résurrection » de la communication des industriels de la santé. Au début de la pandémie, il ne se passait pas une journée sans qu’on diffuse un reportage de JT sur un labo qui ouvrait les portes de ses usines pour faire comprendre et expliquer. Du jamais vu !

Comment développer cette confiance pour les années à venir ?

La crise a été un réel booster pour mettre en avant le travail des acteurs de santé. Les français ont pris l’habitude d’entendre parler les chercheurs, les médecins, les fabricants, les patients… J’ose espérer que cela va redonner confiance. Je suis persuadée que c’est une opportunité pour qu’ils gardent une oreille attentive à ces sujets. Nous nous devons de continuer d’expliquer et de vulgariser la science, les métiers de la santé et de l’industrie. Le ton général des communications doit aussi évoluer pour s’adapter aux nouveaux publics qui nous suivent. Être transparent, humble, factuel et pédagogue, c’est la clé pour plus de confiance !

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